Maladie de Lyme

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Le nom de maladie de Lyme provient de la ville de Lyme aux Etats Unis qui a vu une forte recrudescence de patients atteints de cette pathologie. Ce n’est que plus tard que le corps médical a compris qu’il s’agissait d’une maladie causée par une bactérie, Borrelia burdorferi, transmise par les tiques.

Les maladies de Lyme américaine et européenne se ressemblent sans pour autant être identique. La maladie de Lyme aux Etats Unis est transmise par les espèces de tique “Ixodes scapularis” et “Ixodes pacificus” alors qu’en Europe, c’est le tique “Ixodes ricinus” qui la transmet.

La transmission de la bactérie responsable de la maladie, Borrelia Maladie de Lyme - Tiqueburgdorferi, n’est pas instantanée après la morsure. En général, la tique doit rester attacher 24 à 48 heure pour pouvoir infecter le porteur. On comprend pourquoi il est crucial de s’examiner sous toutes les coutures au retour d’une marche en foret.

La littérature scientifique estime que le taux de séroconversion oscille entre 0.6 à 2.7 % après une morsure de tique ce qui signifie que tous les patients qui sont mordus par une tique ne sont pas automatiquement infectés mais seul une petite fraction le devient.

Contrairement à la pratique populaire, il n’est pas conseillé d’enlevé la tique avec de l’éther. Il faut plutôt utiliser une pince à tique prévue à cet effet et procéder de manière très lente pour ne pas que l’hypostome (crochet de la tique) reste dans la peau.

 

Que faire après une morsure de tique?

Il n’est pas conseillé de prendre des antibiotiques lorsque l’on a été mordu par une tique car un faible pourcentage de personne sera infecté. Par contre, il convient de consulter un généraliste en cas d’érythème migrant.

Si le patient est infecté, le tableau clinique se manifeste en 3 phases :

Phase primaire : érythème migrant non douloureux qui grossit progressivement autour de la zone de piqure, maux de tête, fièvre, arthralgie, Image - maladie de Lyme - Lymphangitefatigue, syndrome pseudo grippal, raideur de la nuque.

L’érythème migrant disparaît après 3 à 4 semaines. En cas d’infection aux US, l’érythème migrant est beaucoup important que ceux que l’on développe avec nos tiques européens.

Phase secondaire : Elle se développe quelques semaines, voir quelques mois après la phase primaire. Elle est caractérisée par de multiples lésions érythémateuses, une myocardite, péricardite, des troubles de la conduction cardiaque, des arthralgies, une paralysie faciale, une paralysie des nerfs crâniens, une méningite lymphocytaire, une méningoardiculite voir un lymphome cutané bénin.

Phase tertiaire : Elle se développe des mois voir des années après la phase secondaire. Elle est caractérisée par de lacrodermatite chronique atrophiante aussi appelé lichen atrophique, une mono ou un oligo arthrite, une atteinte du système nerveux central (méningite chronique, méningite lymphocytaire, encéphalopathie…).

Image - maladie de Lyme - Lichen atrophique

 

Diagnostic de la maladie de Lyme

Les outils diagnostic ont énormément progressé au cours des dernières années. Malgré cela, le diagnostic de la maladie de Lyme reste difficile.

Il existe des test de sérologie tel que l’immunofluorescence, les tests ELFA, les test ELISA ou encore WB. Il est aussi possible de faire une amplification des séquences génétiques par PCR qui circulent dans le liquide synovial des patients ou dans leur liquide céphalo rachidien mais la sensibilité de ces tests n’est pas satisfaisante. On parle d’une sensibilité de 30 % pour un PCR sur du liquide céphalo rachidien et d’une sensibilité de 50 à 70 % sur du liquide synovial.

A la vue de ce qui précède, la PCR sur le liquide synovial est à privilégier. Toutefois, l’élément majeur pour poser le diagnostic de maladie de Lyme est la clinique, c’est à dire la liste des symptômes et des signes que le patient présente.

 

Traitement en médecine occidentale / médecine conventionnel

Une fois diagnostiqué, le traitement repose sur l’antibiothérapie. Toutefois, il arrive que de nombreux patients ne sentent pas libérés par l’antibiothérapie.

 

Traitement en médecine complémentaire

Parce que la bactérie se déplace par voie lymphatique et par voie sanguine, il convient de soutenir l’immunité et la perfusion des organes pour se débarrasser complètement de l’infection. Sans cela, les tissus profonds resteront infectés et le patient des symptômes de la phase primaire se répéter (fatigue, syndrome pseudo grippal…).

Pour se faire, nous soutenons l’action de l’antibiothérapie mise en place par le médecin généraliste par une série de remèdes en micronutrition qui induisent une vasodilatation des capillaires, un renforcement de l’immunité cellulaire (lymphocyte T et B…) et humorale (immunoglobuline, facteur du complément…).

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