Traitement de l’ hyperhydrose en naturopathie

Traitement de l’ hyperhydrose en naturopathie (transpiration excessive)

Le traitement de l’ hyperhydrose en naturopathie, c’est à dire de la transpiration excessive, fait appel à la phytothérapie et à ses dérivés. Le remède le plus fréquemment utilisés est la sauge officinale mais son indication concernent les bouffées de chaleur.
Pour traiter de manière adaptée l’hyperhydrose avec de la phytothérapie, le diagnostic doit être précis. Pour se faire, il faut déterminer précisément l’organe qui dysfonctionne et qui entraîne ces symptômes.

hyperhydrose en naturopathie - Transpiration excessive

Déterminer l’organe qui dysfonctionne pour traiter avec justesse l’ hyperhydrose en phytothérapie

Pourquoi serait il nécessaire de déterminer précisément le ou les organes qui dysfonctionnement alors qu’il suffirait de tester les différents remèdes les uns après les autres ? Tout simplement parce que les remèdes qui calment les transpirations et les bouffées de chaleur sont des remèdes qui modèrent le métabolisme cellulaire. En d’autres termes, ces remèdes peuvent entraîner l’apparition de fatigue ou de lassitude.
Pour éviter ces effets secondaires, il convient de cibler avec justesse l’organe à l’origine de cette dysfonction.

  • Hyperhydrose avec transpirations acides : Faire un bilan de la fonction rénale avant de considérer une atteinte fonctionnel du méridien du rein ou d’un autre organe.
  • Hyperhydrose avec transpirations des aisselles : Faire un bilan de la fonction hépatique avant de considérer une atteinte fonctionnel du méridien du foie ou d’un autre organe.
  • Hyperhydrose avec transpirations épuisantes : Faire un bilan infectieux.
  • Hyperhydrose avec transpirations fébriles : Faire un bilan infectieux. Les maladies auto inflammatoires sont rares, il ne faut les considérer qu’après avec éliminer ce qui est plus probable.
  • Hyperhydrose avec transpirations fétides : Faire un bilan de la fonction hépatique avant de considérer une atteinte fonctionnel du méridien du foie ou d’un autre organe.
  • Hyperhydrose avec transpirations froides : Éviter les plantes froides telles que la sauge officinale. Dans ce cas, il faut traiter ce « syndrome mêlé » avec un mélange de plante en suivant les stratégies de traitement mise au point en médecine chinoise.
  • Hyperhydrose avec transpirations génitales : Pensez à assainir le foie, le méridien du foie, les organes génitaux internes et externe.
  • Hyperhydrose avec transpirations huileuses : Pensez à renforcer la structure tissulaires c’est à dire nourrir le Yin en médecine chinoise.
  • Hyperhydrose avec transpirations de la ménopause : Pensez à la substitution hormonale ou au contraire à calmer l’activité de l’hypothalamus et de l’hypophyse chez les patientes qui ne souhaitent pas avoir recours aux hormones.
  • Hyperhydrose avec transpirations nocturnes : Assurez vous qu’il ne s’agisse pas d’un épuisement hormonal ou d’un cancer (symptômes B) avant de considérer des troubles fonctionnels de la vésicule bilaire, du foie ou d’autres organes.
  • Hyperhydrose avec transpirations des pieds : Pensez à contrôler l’état du tube digestif et notamment les intolérances alimentaires.
  • Hyperhydrose avec transpirations salées : Pensez à contrôler l’état du rein, de la vessie et du plancher pelvien. D’autres organes peuvent aussi entraîner ce type d’hyperhydrose. Dans ce cas, le symptôme de transpiration excessive s’intègre à un tableau clinique plus complexe.
  • Hyperhydrose avec transpirations de la tête : Pensez à contrôler l’état de l’estomac et notamment les indigestion chez les jeunes enfants (apport alimentaire excessif ou autre cause).
  • Hyperhydrose avec transpirations unilatérales : Pensez à contrôler l’état de la vésicule biliaire. Ces syndromes sont rare en Europe. Il s’agit d’un syndrome du Shao Yang. Des causes infectieuses peuvent en être la cause.

Notre philosophie quand au traitement de l’ hyperhydrose en naturopathie.

A l’institut des deux sources, nous associons les méthodes thérapeutiques pour réduire le nombre de séance et aussi repousser l’usage des plantes qui pourraient ralentir le métabolisme.

 

Pour en savoir plus sur le mécanisme pathologique responsable de l’hyperhydrose

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28739206

A propos de l’auteur

Cet article a été rédigé par Patrick Sebbagh de l’institut des deux sources à Cheseaux sur Lausanne (suisse) Tel : 021 535 59 14.

error: Content is protected !!