Traitement de la transpiration excessive en homéopathie

La transpiration excessive, appelée également hyperhidrose peut être particulièrement gênante au quotidien, notamment lorsque l’on est amené à rencontrer du monde. D’une part parce que la sueur peut-être source d’odeur et d’autre part en raison des sensations désagréables des vêtements qui colle au corps, notamment au niveau des aisselles ou des mains moites.

Qu’est ce que la transpiration excessive ?

S’il est normal pour chacun d’entre nous de transpirer, il arrive à un stade où l’on qualifie la sueur d’excessive. Le rôle de la transpiration est de réguler la température du corps et d’évacuer des toxines biologiques. Composée d’eau et de sel, elle est régulée par les glandes sudoripares, qui sont réparties sur toute la surface de la peau. Certains phénomènes peuvent entraîner une production plus important de transpiration tels que les émotions (peur, stress…) ou encore des maladies et en particulier les symptômes fiévreux. Certaines personnes sont également victime d’une transpiration abondante (hyperhidrose) de façon généralisée (qui touche tous le corps) ou de façon  localisée (pieds, mains, aisselles, cou ou dos par exemple….). C’est l’hypothalamus qui est responsable de la production de sueur en cas d’effort ou de chaleur.

Transpiration et homéopathie

L’homéopathie, en tant que traitement naturel, peut jouer un rôle pour limiter les symptômes et réduire les causes d’une transpiration excessive. Le remède consiste, dans tous les cas, à boire avant chaque repas : 30 gouttes de teinture mère d’Equisetum + 2 granules d’acide phosphorique composé (Acidum phosphoricum + Kalium phosphoricum + Anacardium orientale + Arnica montana +Gelsemium sempervirens + Selenium metallicum, Argentum nitricum + Avena sativa).

En sus, il est possible d’associer de la tisane de sauge à boire ou en frictions. Des bains de sauge associé au romarin peuvent aussi réduire sensiblement l’hypersudation.

Transpiration excessive et homéopathie

Les grands remèdes pour le traitement de la transpiration excessive en homéopathie

Les grands remèdes pour traiter l’hyperhidrose en homéopathie sont : Belladonna, Chamomilla, China, Conium, Mercurius solubilis, Phosphoric acid, Rhododendron, Rhus tox, Salvia, Sambucus, Saponaria, Sulfur.

  • En cas de transpirations acides : Capsicum, Chamomilla, Magnesium carbonicum, Rheum.
  • En cas de transpirations des aisselles : Fluoric acid, Petroleum, Silicea, Sepia, Sulfur.
  • En cas de transpirations épuisantes : Acetic acid, China, Chin., Sulfur, Fer, Mercurius, Phosphoric acidum, Phosphorus.
  • En cas de transpirations fébriles : Belladonna, Phosphoric Acid.
  • En cas de transpirations fétides : Arsenicum baptisia, Hepar sulfur, Mercurius, Lycopode.
  • En cas de transpirations froides : Carbo végétalis, Silicea, Tabaccum, Ver. Alb.
  • En cas de transpirations génitales : Hydrastis, Thuya.
  • En cas de transpirations huileuses : Thuya.
  • En cas de transpirations de la ménopause : Jaborandi, Lachesis, Salvia, Sanguinaria, cThuya.
  • En cas de transpirations nocturnes : Chamomilla, China, Conium (en s’endormant), Hg. sol., Phosph. acid (tuberculeux), Psorinum, Nitri acid, Sanicula, Sepia, Silicea, Tellurium, Thuya, Belladonna (fièvre).
  • En cas de transpirations au réveil : Sambucus.
  • En cas de transpirations des pieds : Baryta, Fluoric acid, Mercurius, Magnesium muriaticum, Nitric acid, Sanicula, Sepia, Silicea, Tellurium, Thuya.
  • En cas de transpirations salées : Sélénium.
  • En cas de transpirations de la tête : Cale. carbonicum (enfant en dormant), Belladonna, Opium, Chamomilla.
  • En cas de transpirations unilatérales : Pulsatilla.

 

hyperhidrose en homéopathie

Pour aller plus loin et comprendre la cause de l’hyperhidrose

Comme tous les symptômes, l’ hypersudation peut être une manifestation fonctionnelle ou la manifestation de la lésion d’un ou plusieurs organes. En médecine occidentale, on recherche principalement les symptômes d’alerte qui peuvent orienter vers des pathologies graves. Les symptômes d’alerte ou interviennent un transpiration excessive sont regroupées sous le nom de symptôme B. Ainsi, les transpirations nocturnes peuvent, si elles sont associées à d’autres symptômes d’alerte, orienter vers un cancer ou une autre pathologie grave.
Lorsque les pathologies graves sont écartées, il convient de chercher à identifier une projection fonctionnel d’un organe. Les quelques lignes suivantes vous donne des pistes à cet effet:

  • En cas de transpirations acides : pensez à contrôler l’état des reins et secondairement l’état du foie.
  • En cas de transpirations des aisselles : pensez à contrôler l’état du foie et de la vésicule biliaire.
  • En cas de transpirations épuisantes : pensez à rechercher des infections.
  • En cas de transpirations fébriles : idem, pensez à rechercher des infections. Les maladies auto inflammatoires sont rares.
  • En cas de transpirations fétides : Pensez à contrôler l’état du foie.
  • En cas de transpirations froides : Pensez à revitaliser les organes internes.
  • En cas de transpirations génitales : Pensez à assainir le foie, le méridien du foie, les organes génitaux internes et externe.
  • En cas de transpirations huileuses : Pensez à renforcer la structure (nourrir le Yin en médecine chinoise).
  • En cas de transpirations de la ménopause : Pensez à la substitution hormonale ou au contraire à calmer l’activité de l’hypothalamus et de l’hypophyse chez les patientes qui ne souhaitent pas avoir recours aux hormones.
  • En cas de transpirations nocturnes : Recherchez un épuisement hormonal, un cancer (symptômes B)
  • En cas de transpirations des pieds : Pensez à contrôler l’état du tube digestif.
  • En cas de transpirations salées : Pensez à contrôler l’état du rein, de la vessie et du plancher pelvien.
  • En cas de transpirations de la tête : Pensez à contrôler l’état de l’estomac.
  • En cas de transpirations unilatérales : Pensez à contrôler l’état de la vésicule biliaire.

Notre philosophie de traitement de la transpiration en homéopathie

A l’institut des deux sources, nous privilégions l’association des thérapies pour un meilleur résultat. Ainsi, pour le traitement de l’ hyperhidrose en homéopathie, nous l’associons dans la majorité des cas à d’autres méthodes telles que l’acupuncture, la phytothérapie chinoise ou occidentale, la chromo-thérapie…

A propos de l’auteur

Cet article a été rédigé par Patrick Sebbagh de l’institut des deux sources à Cheseaux sur Lausanne (suisse) Tel : 021 535 59 14.

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